À la mi des années 2000, le Web est en crise existentielle et à une période charnière de son existence; Internet Explorer 6 est toujours le navigateur le plus utilisé, l’accès au Web mobile à partir de nos téléphones cellulaires est un hypothétique qui n’est pas 100% réalisé et HTML4 a 2 successeurs potentiels en les normes HTML5 (proposée par WHATWG) & XHTML (proposé par le W3C).
À cette période, l’émergence des microformats ainsi que la propreté syntaxique du XML ont une influence certaine sur la position du W3C concernant l’adoption du format XHTML comme standard Web. Cependant, l’incompatibilité du format avec HTML4 ainsi que son manque de support dans (l’alors toujours dominant) Internet Explorer 6 en font une option difficilement envisageable par les développeurs.
Sur plusieurs années, ce fut une très civile guerre afin de déterminer quel serait le format successeur à HTML4. Les développeurs étaient souvent confus et les nombreuses disparités au niveau du support de ces normes sur les différents navigateurs principaux n’étaient rien pour faciliter la transition. Au final, ces circonstances ont réduite le débat d’élaboration de la prochaine version de HTML en une guerre d’attrition où la majeure partie des développeurs a préféré rester avec HTML4 jusqu’à ce qu’un seul standard survive/soit adopté de manière unanime.
Les choses ne se font jamais du jour au lendemain, mais progressivement HTML5 s’est imposé comme la nouvelle norme du Web avec des implémentations progressives de ses spécifications dans les nombreux navigateurs Web.
Au moment d’écrire ceci (avril 2017), le combat entre XHTML et HTML5 est déjà loin derrière. À l’issue du conflit, le W3C a abandonné la norme XHTML au profit du raffinement et la promotion de HTML5. Sous cette nouvelle direction, la communauté des développeurs Web ont enfin une doctrine unique par laquelle se guider. À l’instant, plusieurs des spécifications de HTML5 ne sont pas encore implémentées uniformément (ou même du tout, dépendant du navigateur), mais il reste que des pas de géants ont étés fait vers une cohésion et uniformité des rendus, indépendamment du navigateur. HTML migre d’un format de mise en page à un format jointure des médias qui est plus adaptable, plus riche et prêt de l’individu dans une ère où l’internet est constamment au bout de nos doigts et au centre de nos discussions.
*Si vous êtes curieux du score de compatibilité HTML5 de votre navigateur, allez faire un tour du côté de html5test.com. Vous y découvrirez la richesse de ce qui est déjà en place ainsi que l’aube de ce qui nous attend dans un futur prochain.
Sur plusieurs point de vue, le développement Web est actuellement dans une ère de paix et d’expansion. Le futur est très prometteur dans ce milieu en constant changement. Le Web migre rapidement d’un média essentiellement textuel à un média social des flux et des sens. Les navigateurs actuels ont encore beaucoup de spécifications à implémenter, comme par exemple :
La norme HTML5 est en constant raffinement et révision(voir la révision 5.2) et nous devons remercier le W3C et WHATWG pour le développement de ces spécifications, sans quoi nous serions toujours à l’ère des normes et fonctionnalités dictées par les concepteurs de navigateurs Web et ça, personne ne veut ça (ou ça).
Si vous êtes curieux d’étendre davantage vos connaissances sur le sujet, n’hésitez pas à consulter les nombreux articles qui ont inspirés et étés la source de celui-ci.
SVG (Scalable Vector Graphics / Graphiques vectoriels redimensionnables) est une spécification du W3C qui date déjà de 2001.
La balise template remplit un besoin similaire aux moteurs de templatings existants, sans pleinement réaliser les fonctionnalités de ses prédécesseurs.
Google Ads c’est du CPC : coût par clic (en anglais PPC et Pay Per Click). Chaque fois qu’un internaute clique sur votre annonce, Google débite votre compte.
La plupart de ces services de création Web sont gratuits. Si vous désirez des options dites « premium », vous devrez prendre un abonnement payant.